Ballet Duke Ellington – Roland Petit

Tokyo, Japon

Maîtrise d'ouvrage

New National Theater Opera Tokyo

Maîtrise d'œuvre

Décor: JEAN-MICHEL WILMOTTE
Chorégraphe: ROLAND PETIT
Compositeur: DUKE ELLINGTON
Lumières: JEAN-MICHEL DESIREE, assisté de MARC ANROCHTE
Costumes: HANAE MORI, E. ZEGNA, A. MARTINI, ROLAND PETIT
Danseurs : Asami Maki Ballet et Charlotte Talbot, Tamiyo Kuzakari, Misae Shiga, Mizuka Ueno, Naoya Kojima, Luigi Bonino, Ryo Masaki, Giuliano Peparini, Kentaro Motita

Année

2001

Programme

Scénographie du Ballet Duke Ellington, au New National Theater opera de Tokyo, chorégraphié par Roland Petit.

La scénographie du ballet "Duke Ellington" de Roland Petit, imaginée par Jean-Michel Wilmotte au New National Theatre de Tokyo allie esthétique et ingéniosité. La rencontre entre le génie narratif de Roland Petit et la vision artistique de Wilmotte donne naissance à un spectacle visuel et émotionnellement captivant, où chaque tableau est une exploration de formes, de couleurs et d'émotions. Cette mise en scène joue avec les contrastes, la profondeur et la perspective.

Dans le premier tableau, intitulé « Sophisticated Lady », Wilmotte met en scène géométrie et lignes épurées. L’escalier à crémaillère occupe le centre de la scène, une structure magnifiquement éclairée par Jean-Michel Désirée.

Pour le deuxième tableau, intitulé « Hi-Fi Fo Fums », il crée un espace ouvert, mettant en valeur la liberté de mouvement des danseurs du Tokyo Asami Maki Ballet. Les formes géométriques sont plus fluides ici, reflétant la modernité de la chorégraphie.

Le troisième tableau, « Ad lib on nippon », présente une approche plus sobre mais non moins impactante. Dans un décor monochrome et anthracite, un toboggan rouge vif devient le point focal de la scène.  Le toboggan attire le regard et crée une focalisation intense sur le danseur qui s’y lance depuis les coulisses. Cette entrée en scène dynamique et énergique s’inspire des codes de la comédie musicale.

Ma passion, c’était le décor de théâtre. Quand on voit aux Amandiers, à Nanterre, qu’il suffit de jouer avec la lumière et de faire entendre un petit bruit d’eau pour créer l’impression d’un monde, alors là, on comprend ce que c’est que travailler sur l’espace.

Jean-Michel Wilmotte

architecte